HISTOIRE DE LA MONNAIE FRANCAISE...
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Période révolutionnaire (1795 à 1848)
La loi du
18 germinal AN III (7avril 1795) marque une date historique pour la monnaie,
celle de la naissance du système décimal, concrétisée
par le décret du 15 aout 1795 qui détemine le franc unité
monétaire comportant 100 centièmes.
De nos jours la plupart des pays du monde ont adopté ce système.
Le 26 octobre 1795, le
directoire succède à la convention qui avait siégé
trois ans et un mois. Jusqu'au 9 novembre 1799, le directoire confie le pouvoir
executif à 5 directeurs nommés par le corps législatif,
le conseil des Cinq-Cents et celui des anciens.
Le directoire prend fin par le coup d'état du 18 brunaire AN VIII (9
novembre 1799), le consulat provisoire dirigé par Bonaparte, Sieyès
et Ducos.
Le 10 mars 1796, une loi réduit de moitié la valeur des monnaies
fabriquées. Les ateliers monétaires reçoivent les pièces
de 2 décimes qui sont fondues. D'autres pièces sont alors refrappées.
Le consulat, né le 10 novembre 1799 se poursuivra jusqu'au 18 mai 1804,
divisé en :
-Consulat provisoire (Constitution de l'AN VIII)
-Consulat décennal (25 décembre 1799 au 2 août 1802)
-Consulat à vie (18 mai 1804 : Constitution de l'AN XII)
Sous le Consulat, les lois des 28 mars et 7 avril 1803 précisent que
la fabrication des monnaies comportera "cinq grammes au titre de neuf
dixièmes de fin constituant l'unité monétaire qui conserve
le nom franc".
Napoléon 1er, né Napoléon BONAPARTE, le 15 août
1769 à Ajaccio, Consul provisoire le 10 novembre 1799, Consul à
vie le 2 août 1802. Empereur le 18 mai 1804; sacré à l'église
Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804 par le Pape Pie VII. Le 3 avril
1814, Napoléon est déclaré déchu du trône
et abdique le 4 avril en faveur de son fils.
Le 1er mars 1815, Napoléon 1er, de retour de l'île d'Elbe, débarque
à Golfe Juan et remonte sur Paris où il reprend son pouvoir
le 20 mars.
Battu à Waterloo le 18 juin 1815, Napoléon abdique une seconde
fois en faveur de son fils le 22 juin. A sa demande d'hospitalité aux
anglais, il est traité comme prisonnier de guerre et enmené
à l'île de Saint-Hélène où, le 5 mai 1821,
il mourra. Le 15 décembre 1840, ses cendres seront transportées
à Paris, en l'hôtel des Invalides.
Investi de la dignité impériale le 18 mai 1804, Bonaparte, par
le décret du 6 juillet, remplace l'avers de la monnaie la légende
"BONAPARTE PREMIER CONSUL", par celle "NAPOLEON EMPEREUR",
le revers continue à porter l'inscription "REPUBLIQUE FRANCAISE"
jusqu'au 1er janvier 1809, où le terme "EMPIRE FRANCAIS"
apparaît.
Pendant les cent-jours (20 mars-18 juin 1815), la monnaie frappée NAPOLEON
1er est très recherchée, les pièces émises ayant
été reprises et refondues.
Louis XVIII né le 17 novembre 1755 à Verssailles est fils du
dauphin LOUIS (fils de Louis XV).
Napoléon 1er, après
sa défaite et son abdication le 3 avril 1814 voit le retour des Bourbons
et le comte de Provence, frère de Louis XVI, devient Louis XVIII. Du
6 avril 1814 au 20 mars 1815, c'est la "RESTAURATION". A son retour
de l'île d'Elbe, Napoléon 1er reprend le pouvoir, LOUIS XVIII
se retire en Belgique. C'est alors les cent-jours.
A la seconde abdication
de Napoléon Ier, Louis XVIII, de retour à Paris, remet en vigueur
la charte, le pouvoir executif est donné au roi par la constitution
et le pouvoir legislatif à deux chambres: pairs (héréditaire)
et Députés (élective).
Louis XVIII meurt le 16 décembre 1824 à Paris.
L'ordonance du 9 décembre 1815 fixe au premier janvier 1816 les nouvelles
émissions de monnaies signées du graveur Michaut qui a remporté
le prix du "Concours ouvert pour la perfection de la gravure des monnaies".
Charles X, né le 9 octobre 1757 à Versailles, Comte d'Artois,
il devient le roi de France au décès de son frère Louis
XVIII, le 16 septembre 1824. Sacré à Reims le 29 mai 1825, déchu
le 2 août 1830, il adique à Rambouillet et meurt le 6 novembre
1836 en Autriche.
La monnaie de Charles X est d'une cote généralement meilleure
que celles de Louis XVIII et Louis-Philippe. Ceci est dû au fauit que
Louis philippe, au début de son règne en 1830, ordonna une refonte
des espèces monétaires frapées sous Charles X. A ce moment-là,
les monnaies d'or et d'écus devenaient rares. Les petites pièces
en argent étaient retirées de la circulation. Ce qui explique
que les pièces de 2 francs et 1 franc sont plus rares à trouver
aujourd'hui que les écus de 5 francs et des exemplaires frapés
en or.
Louis Philippe Ier né le 6 octobre 1773 au palais Royal est proclamé
roi des francais le 9 août 1830. Le 24 février, au cours de la
révolution, Louis-Philippe abdique en faveur du Comte de Paris, son
petit-fils. Il meurt le 26 août 1850 en Angleterre.
Avec la venue de Louis-Philippe, la légende et le type des nouvelles
émissions monétaires sont fixés par l'ordonnance du 17
août 1830. Des écus de 5 francs, du graveur Tiolier, ne portant
pas le chiffre premier après le nom du Roi, sont frappés pendant
quelques mois. Louis-Philippe, début novembres 1830, fait rectifier
la légende.
A l'issue d'un concours en 1830, le graveur Domard est choisi et les monnaies
sous Louis-Philippe porteront sa signature.
Période semi-moderne (1848 à 1900)
Raspail,
Lamartine... ont fait élir un gouvernement provisoire par les parisiens,
nous sommes alors en février 1848. Ce gouvernement décrète
le suffrage universel et proclame la république. Le 12 novembre 1848,
la constitution est votée, elle donne alors tout les pouvoirs legislatifs
à l'assemblée et l'executif à un président de
la république. Louis Napoléon est élu avec 5,5 millions
de suffrages, le 10 décembre 1848.
Charles-Louis Napoléon Bonaparte, né le 20 avril 1808 à
Paris, devient alors président.
Le 2 décembre 1851 (le 2 décembre est une date symbolique pour
Napoléon), parce qu'il ne peut être réelu, il fait un
coup d'état qui dissout l'Assemblée legislative et oblige Louis
Napoléon à demander par plébiscite une prolongation du
pouvoir de 10 années, qu'il obtient avec plus de 6,5 millions de voies
le 21 décembre.
En 1852, le 7 novembre, un Setanus-Consulte proclame Louis Napoléon
Empereur des Francais sous le nom de Napoléon III.
Installé au palais des tuilleries, le 2 décembre 1852, son règne
s'achève en 1870 avec l'arrivée de la guerre Franco-Allemande.
Le 1er mars 1871, l'Assemblée naitonale annonce la déchéance
de Napoléon III. Le 9 janvier 1873, il meurt en Angleterre.
le 12 décembre 1852, paraît un décret qui établi
les effigies et les légendes des monnaies qui porteront d'un coté
le titre de "Napoléon III Empereur", et de l'autre : "Empire
Francais", avec des séries "à la tête laurée"
et d'autres ") la tête nue". Albert-Désiré Barre
était alors le graveur général de la Monnaie.
Jules Favre s'autorisait des déclarations du Prince Royal de Prusse
pour espérer une paix blanche.
Le Roi de Prusse a déclaré qu'il faisait la guerre, non à
la France, mais à la dynastie "impériale" : "Nous
ne céderons pas un pouce de notre territoire, ni une pierre, ni une
de nos forterresses". Il sollicita à cette fin la médiation
des neutres, mais le cabinet Saint-James ne lui prêta ses bons offices
que pour rapprocher Bismarck.
le chancelier, lorsqu'il fut certain de l'investissement de Paris, accepta
l'entretien avec le ministre des affaires étrangères (le 18
septembre 1870); il lui découvrit ses exigences d'abondon de Strasbourg
et de Metz : le gouvernement décida de poursuivre la guerre.
Les hommes du 4 septembre se trouvaient dans une situation tragique; Le général
Trochu pourvait compter sur l'armée régulière et les
bataillons de gardes mobiles bretons, mais il épugnait à une
repression brutale. Après la "journée" du 3 octobre,
le gouvernement se fit plébisciter par les parisiens.
L'investissement de la capitale coupa la province; Trochu avait établi
un plan de sortie en bourgogne et dans le Nord, les armées improvisées
résistaient péniblement à l'invasion. Seule l'armée
de la Loire semblait en situation de tendre la main aux parisiens.
Gambetta organisa la lutte : arrivé à Tours le 9 octobre, il
s'attribua d'autorité.
Quant à Bazaine, il capitula le 27 octobre après avoir négocié
avec Bismarck le gouvernement de PARIS voyant approcher l'heure de la capitulation.
Le 22 janvier, Favre accepta de lier l'armistice à la capitulation
de Paris. Les hostilités cesseraient sur tous les fronts.
Pour souligner son triomphe, Bismarck fit proclamer l'Empire Allemand le 18
janvier 1871 dans la galerie des glaces à Versailles. Gambetta, lui,
attendait des élections une Assemblée qui poursuivrait la guerre
à outrance. Il frappa d'inégalité le personnel impérial.
Il se heurta au gouvernement de Paris et à Bismarck lui-même;
Jules Simon vint alors à Bordeaux et des menaces d'arrestation furent
échangées. Gambetta, averti de l'évolution de l'opinion
en faveur de la paix, démissionna.
Résultats des élections du 8 février; Thiers au pouvoir,
élu dans 26 departements, Gambetta à dans 9, Thiers put sauver
Belfort en acceptant l'entrée des Allemands dans Paris et fit diminuer
d'un milliards l'indémnité de guerre. La France cédait
l'Alsace et le Nord-Est du plateau Lorrain avec Metz. Elle paierai en 3 ans
5 milliards, plus une indémnité de guerre et de frais d'occupation
de l'armée allemande qui évacuerait graduellement le territoire
de France, partie dès la ratification, le reste à mesure des
paiements. Les députés alsaciens et lorrains protestèrent
contre le pacte qui disposait d'eux (1er mars 1871).
Du 18 mars au 28 mai 1871, insurrection de la commune; les derniers fédérés
tombèrent au Père-Lachaise. La "semaine sanglante"
avait vu l'éxécution des otages et celle de 20 000 fédérés
fusillés par les "Versaillais". Il y eut 38 000 éxecutions
et 13 000 condamnations en conseil de guerre.
La répression frappait le Paris des faubourgs, celui de l'artisanat,
le meuble, le bâtiment, la chaussure. Karl Marx verra pourtant dans
la commune un épisode de la lutte du prolétariat organisé.
Période moderne (1900 à nos jours)
en construction
tiré de "Valeurs des monnaies francaises" - 1980 GARCEN
[La collection idéale et les Amis du franc]
[types francais de la période moderne (cotes, description...)]